dimanche 11 novembre 2012

Le temps en soi même : c'est un langage ! 
Et tout est mort et renaissance, parfois recto verso...
Mais où va se reposer le mystère de tes lèvres ?
Dans quelle rocher explosent mes vagues de sentiments ?

Tout est silence sauf les braises sous les cendres !!!

samedi 10 novembre 2012


 

 

 

 

 

Ton Feu

La vérité d’hier est une inconnue.
Dans un cimetière fantomatique
jaillit le discours.

Seul ton feu demeure.

Évaporant les rêves utopiques
tombe le monde en morceaux.

Ma vieille main caresse ton sexe.
Seul ton feu demeure,

POESIE

La verdad del ayer es una incógnita.
En un cementerio fantasma yace el discurso.

Solo tu fuego permanece.

Evaporando utópicos sueños
cae el mundo a pedazos.
`
Mi vieja mano acaricia tu sexo.
Sólo tu fuego permanece,

POESIA.

dimanche 2 septembre 2012

Souviens toi
Souviens toi de cette île
de leur parole qui ressemble une flamme
qu'enflamme tes échos d'absence
pour qui puisse exister
dans la cathédrale de tes rives
un éternel levé-du-jour...!


samedi 9 juin 2012

 Les indispensables  (*)


Il y a eu au départ le clin d’oeil d'un cœur vers l'autre
et l'air d'un changement.

Maintenant je ressens dans mon ressentir
une solitude avide de retrouver un excès de vie
pour éclipser mes ombres.

Existe au crépuscule la voix agenouillée en quête de silence.

Il y a aussi dans mon vécu l'extase du premier  souvenir,
d'un vertige imaginé sur la chair tendre et aimante de l'être qui ressent,
de l'être qui sait la caresser même par la pensée.
Mais  combien de temps dans le temps pour reconstruire le passé ?

Aimer c'est voir plus loin que les yeux aimés !

Sentir jour après jour le corps crucifié, jusqu'à l'instant
qu'on trouve le sens de la vérité :
continuer  à lutter pour la vie,
    continuer à lutter pour  l'amour,
        continuer à vivre  pour lutter
Continuer à lutter pour toi, moi et les autres !

Existe au crépuscule la voix agenouillé en quête de silence
Aimer c’est voir plus loin  que les yeux aimés !

Ceux qui luttent toute une vie :
                 ...sont les indispensables !

Luis del Río Donoso
Paris, France
(*)  Il y a des êtres qui luttent un jour et  qui sont bons.
Il y en a d’autres qui luttent un an et qui sont  meilleurs.
Il y en a qui luttent pendant des années et qui sont  excellents.
Et il y a ceux qui luttent toute une vie :
ceux-là  sont indispensables !.
 Bertolt Brecht, (1898-1956)

Los indispensables  (*)
.
Hubo al comienzo el guiño de un corazón hacia otro
y el aire de un cambio.

Ahora siento en mi sentir
la soledad ávida de encontrar un exceso de vida
y eclipsar mis sombras

Existe al crepúsculo la voz arrodillada en busca de silencio

Tambien existe en mis vivencias el éxtasis del primer recuerdo,
un vértigo imaginado sobre la piel tierna y amante del ser que siente,
del ser que acaricia incluso con el pensamiento.
Pero cuánto tiempo en el tiempo para reconstruir el pasado ?

Amar es ver más lejos que los ojos amados !

Sentir día tras día el cuerpo crucificado, hasta el instante
que encontramos el sentido de la verdad :

continuar a luchar por la vida
    continuar a luchar por el amor
        continuar a vivir para luchar.
Continuar a luchar por ti, por mi y por los otros

Existe al crepúsculo la voz arrodillada en busca de silencio
Amar es ver más lejos que los ojos amados

Aquellos que luchan toda una vida :
            ...son los indispensables !

Luis del Río Donoso
Paris, France
(*) Hay seres que luchan un día y son buenos
Hay otros que luchan un año y son mejores
Hay esos que luchan durante años y son excelentes
Y hay aquellos que luchan toda una vida :
Estos son los indispensables !!!

Bertolt Brecht, (1898-1956)








dimanche 11 mars 2012

L'action poétique










Famille de Paula Andrea
del Río Hinojosa et de Rodrigo Astudillo
Ambassade du Chili à Madrid, Espagne en2010


mardi 6 mars 2012

Images / Imágenes




Présentation de l'Anthologie Ambassade du Chili en Espagne


Souvenirs / Recuerdos



Minuit à Paris

Minuit à Paris

heure de tous les soupirs

Silence de cloches

sur la mer de tes yeux de lune.

La nuit parle d'elle-même.

Dans un café bohème de l'obélisque,

un cendrier accumule des angoisses.

Tandis que chuchotent les talons

des amours illicites sans lendemain.

Une étoile dort sur la Seine.

Les pores de ma peau métisse

se nourrissent des gémissements de ta peau.

Minuit à Paris

heure de tous les soupirs.

Repose

la tête d'un oiseau blessé

comme mon silence

baisant

tes lèvres.

Par l'oeil de la serrure

Sur les os des escaliers

des phrases se tissent

de chuchotement en chuchotement.

Ma grand-mère danse un tango

désespéré

en montrant la porte

de tous les départs.

La maison est une feuille d'automne.

Un soupir parcourt le vide

tandis que des lutins

racontent des histoires...

L'œil de mon œil est une serrure

ouverte sur le passé.

PORTRAIT D’UN HOMME ANONYME

Je ne suis pas, je n’existe pas

Personne n’a vu mon nom

gravé sur l’écorce des arbres

Personne ne connaît mon visage

Personne n’a dessiné sur les murs de la ville

quelque chose qui me ressemble

Je ne suis pas, je n’existe pas

Mais dans la profondeur d’une main anonyme

on a semé quelque chose entre les roches

pour que puissent renaître tes yeux sylvestres

Quelque chose se dessine dans le regard de l’âme

La trace est un doute :

Existence